dimanche 24 mai 2009

Analyse détaillée de J'ai tué ma mère de Xavier Dolan

Analyse des films par les élèves :
ci-dessous nous vous présentons une des analyses de certains films faites par des élèves. Elles ont été retenues car elles sont souvent très pertinentes et répondent aux exigences requises.


Analyse de J'ai tué ma mère, quinzaine des réalisateurs, vu au palais stéphanie; concourt aussi pour la caméra d'or.

" j'ai tué ma mère" est un long métrage canadien de Xavier Dolan., qui occupe également les postes de scénariste et acteur principal. Il compte la relation tumultueuse entre eux Hubert, jeune homme de 16 ans, et sa mère. Car s'il s'aime, dans le fond, ils ne peuvent plus se supporter dans leur existence commune. En pleine crise de remise en question de ses liens familiaux, le jeune homme va tenter de se soustraire à cet environnement qui l'étouffe (au sens propre comme au figuré), par la volonté de s'installer seul, la fugue, l'histoire d'amour qu'il entretient avec un jeune homme. Il a aussi, petit à petit, apprendre à s'extraire du cocon maternel, malgré l'absence du père, et à reconsidérer ses sentiments vis-à-vis de sa mère.

Comme Xavier Dolan l'a expliqué lui-même au cours de l'entrevue qui est eue lieu après la projection du film, le film présent un caractère autobiographique. Il aborde le thème de l'étouffement du cocon familial sur l'adolescent : le personnage de Hubert est souvent « comprimé » dans des gros plans, qui permet aussi de se rapprocher de ses sentiments. Le décor de la maison est volontairement lourd, surchargé, chaleureux peut-être jusqu'à en être étouffant ; un cadre que le spectateur souhaite autant que le personnage de fuir le plus vite possible. De même, les goûts vestimentaires de la mer sont à l'image de ses préférences décoratrice et provoque aussi une sorte de dégoût chez le spectateur pour cette femme très « populace ».
Au-delà d'un enfermement physique, c'est une prison morale que le jeune homme aux reproches à sa mère ; ainsi, même de partir en pensionnat ne guérira pas pour autant, il faudra d'abord qu'il fasse le deuil de cette relation privilégiée qu'il aura entretenu avec sa mère étant petit. Il utilise pour cela une caméra à laquelle il se confie dans la salle de bains. Les plants ainsi obtenus sont en noir et blanc, serrés, oppressants,
ils évoquent presque un véritable interrogatoire de prison, comme si Hubert avait véritablement « tué » sa mère.
Sont aussi abordés les thèmes de l'absence du père dans le foyer familial, qui joue normalement le rôle de « tremplin » entre l'enfance et l'adolescence, qui est là pour briser ce lien qui unit l'enfant à sa mère, et dont l'absence manque à la mère et à son fils. À cette image, les plants sont souvent construits de manière à placer le personnage du fis ou de la mer dans un coin ou l'autre des cadres, laissant ainsi à côté un vide, suggérant une présence potentielle, ou plutôt une absence, celle du père.
De plus, les deux protagonistes sont souvent, lors des champs contre le champ, placer la vers la droite et l'autre vers la gauche : ainsi, si l'on colle les deux images successives, leur proximité est apparente, mais ils restent séparés par la barrière de l'image. On peut également fait ressortir du film le thème de la relation homosexuelle.


J'ai personnellement beaucoup apprécié ce film, car j'ai trouvé tout d'abord sa mise en scène très complète : on retrouve aussi bien des scènes de profonde mélancolie que des partis dynamiques, plus enthousiaste, à l'image de la tumultueuse relation entre les deux protagonistes. Ce film a ainsi fait rire autant qu'il m'a ému. Ensuite, le thème et pour un jeune homme comme moi, parlant car les sentiments décrits peuvent correspondre rien. Le film a donc touché par identification au personnage. Enfin, j'ai trouvé qu'il était cinématographiquement intéressant qu'à élaborer ; on s'en aille à l'écran le travail et la marque du talent et qui rend film le plus intrigant.

Cyril Blanc-Lapierre

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire