mercredi 27 mai 2009

Interview J'ai tué ma mère

Conférence de presse après la projection de "J'ai tué ma mère"

Ce n’est pas parce qu’on déteste quelqu’un qu’on s’arrête de l’aimer. J’ai tué ma mère est un film sur les relations tumultueuse qu’un jeune homme entretien avec sa mère. La mère est interprétée avec énormément de justesse et vérité par Anne Dorval, une comédienne très populaire au Québec. « Quand il est venu me voir avec une première mouture du script, il avait 16 ans, j’aurai pu être sa mère, c’est toujours flatteur d’être choisie, j’ai été extrêmement touchée. Je me suis dis, il est très conscient que sa mère va peut être mourir demain et qu’il ne s’en remettra peut-être jamais. Malgré toute cette haine, c’est une déclaration d’amour à sa mère. » Le réalisateur Xavier Dolan, 20 ans à peine, joue lui-même ce jeune homo qui lit Musset et rêve de Jackson Pollock et se débat désespérément pour échapper au milieu étriqué que lui impose sa mère. « J’ai tenu à laisser beaucoup d’air à droite et gauche du cadre. La place pourrait être comblée par quelqu’un mais elle est vide. Pourtant si on regarde comment ils sont positionnés, une distance infime les sépare. »

Le générique de la quinzaine:

dimanche 24 mai 2009

Merci à Aksil Zoheir pour cette animation!

retour ...et bilan perso

Retour tardif samedi soir ( une fois de plus les bouchons du Gothard et autres tunnels ont frappé), difficile de reprendre un rythme normal et pourtant il est temps de conclure ce festival. quel bilan puis je en dresser cette année ?
- 16 films et 12 courts métrages visionnés en 6 jours....
- une leçon de cinéma menée par les frères Dardennes interrompue , suite à un malaise d'une élève, par un passage chez les pompiers du palais des festivals ( le casting doit être sévère...)
- une émission de radio en direct live, le fou du roi de France Inter
- une seule montée des marches ( et encore ..en tongs ...même si elles étaient vernies cela restent des tongs!!)
Ce dernier point mérite une petite explication : et oui, suite à un changement de règlement , nous les cinéphiles, sommes désormais quasiment " exclus" du Palais des Lumières ( où ne brillent pas que des lumières si l'on pense aux réactions de certains privilégiés face à nos quêtes du fameux carton bleu..). Un choix s'est alors très vite imposé : entre tenter une chasse aux invitations pour un très hypothétique visionnage en direct de la grande salle ou jouer la sécurité et être "presque" sûrs de voir des films.... nous n'avons pas beaucoup hésité ...d'où ..
- des heures d'attente en plein soleil ,aux heures souvent les plus chaudes ,parmi des inconnus certes tous passionnés mais très variés : le retraité parfaitement organisé avec pliant et pique nique qui voit d'un mauvais oeil l'arrivée de 42 jeunes lycéens un peu bruyants et remuants, l' étudiant originaire de diverses régions françaises qui peut être selon les cas "bobo", "intello", "mégalo", "cool", "bavard", "sentencieux", "fumeur", "râleur" etc ..., le professeur corrigeant ses copies ( "le " prof n'est jamais sans copie ...) ou rédigeant des articles pour le blog de son lycée ou lisant les dernières critiques et rumeurs cannoises ou tout simplement méditant sur la nature humaine , le quidam non catégorisé avec qui l'on échange quelques mots, quelques avis sur LE film à voir tout en chantant du Joe Dassin ( et oui le soleil tape très fort ) ... bref tout ce petit monde de "cannes cinéphiles" qui apprécie le cinéma et espère tout en étant compressé pouvoir faire partie des "heureux" qui rentreront dans la salle ...ce qui est souvent le cas malgré quelques déconvenues ( Ah !!! l'attente pour " I love you Phillip Morris" et le recalage au moment de franchir la porte ...)
- de nombreuses heures dans les salles obscures du théatre de La Licorne, du Studio 13, du palais Stéphanie et de la salle Debussy devant des écrans noirs qui en s'animant nous ont fait nous évader, réfléchir, pleurer, rire, râler ou dormir....( la palme revenant dans ce dernier cas à "ordinary people" suivie de près par "Nymph" )

N'ayant vu "que" 5 films de la sélection officielle mon TOP 5 recouvre toutes les sélections ( exception faite des courts métrages où là, caracole en tête " Logorama" de François Alaux et Hervé de Crécy)
1. "J'ai tué ma mère" de Xavier Dolan, à la fois juste, émouvant, drôle et époustouflant surtout pour un si jeune réalisateur ( Quinzaine des réalisateurs)
2. "L 'armée du crime" de Robert Guédiguian , film relatant l'action des résistants menés par M. Manouchian ( la fameuse "affiche rouge") tous "morts pour la France" en 1944, tourné certes de façon "classique" mais chargé d'émotion et porté par des acteurs passionnés. ( Séances spéciales compétition officielle)
3. " Looking for Eric" de Ken Loach, où , contrairement à ce que pourraient croire certains "intellectuels" un peu obtus Eric Cantona n'est pas le sujet du film ( il doit être présent à l'écran au maximum 15 minutes) . Le réalisateur nous entraine une fois de plus dans le monde des " petits" qui doivent non seulement surmonter les difficultés économiques mais aussi les accidents de la vie.. A travers une tranche de vie, celle d' Eric, postier d'une cinquantaine d'années à Manchester et fan de Cantona, on redécouvre que la solidarité, l'amitié et l'amour sont des valeurs essentielles. Un vrai bon moment que l'on passe au rythme des aphorismes si chers à Cantona ( " je ne suis pas un homme .. je suis Cantona") ( sélection officielle)
4. "Apron strings" ( Cinéma des Antipodes) de Sima Urale très joli film sur la quête des origines, l'acceptation de la différence et la famille ex aequo avec " Le père de mes enfants" ( Un certain regard) de Mia Hansen- Love, film construit en deux temps évoquant tout d' abord la vie trépidante d'un producteur indépendant , pris entre sa famille et ses affaires de plus en plus difficiles à mener, puis le deuil que doivent réaliser sa femme et ses filles tout en perpétuant sa mémoire... un film attachant et bien mené.
5. " A l'origine" de Xavier Giannoli où François Cluzet est "bluffant" par son jeu. ( sélection officielle)

Mention spéciale pour " Taking Woodstock" de Ang Lee ( sélection officielle) : un très bon moment et pour " Jusqu'en Enfer" de Sam Raimi ( hors compétion) : LE film vu à minuit dans la grande salle du palais des festivals ...et plutôt efficace pour un film de "genre".

Enfin deux déceptions : " Inglourious basterds" de Quentin Tarantino ( sélection officielle) , film loin de ce que Tarantino a l'habitude de réaliser car un peu "creux" quant à l'histoire et reposant sur des personnages trop superficiellement développés mais avis peut être à nuancer après un nouveau visionnage avec sous titres ... "Etreintes brisées" de Pedro Almodovar ( sélection officielle), toujours visuellement réussi mais moins émotionnellement moins touchant que d'autres ..on est loin de " tout sur ma mère".

Pour les résultats rendez vous dans moins de deux heures ..
FIN de cette 5ème édition..

Isabelle Madenspacher.

Analyse détaillée de J'ai tué ma mère de Xavier Dolan

Analyse des films par les élèves :
ci-dessous nous vous présentons une des analyses de certains films faites par des élèves. Elles ont été retenues car elles sont souvent très pertinentes et répondent aux exigences requises.


Analyse de J'ai tué ma mère, quinzaine des réalisateurs, vu au palais stéphanie; concourt aussi pour la caméra d'or.

" j'ai tué ma mère" est un long métrage canadien de Xavier Dolan., qui occupe également les postes de scénariste et acteur principal. Il compte la relation tumultueuse entre eux Hubert, jeune homme de 16 ans, et sa mère. Car s'il s'aime, dans le fond, ils ne peuvent plus se supporter dans leur existence commune. En pleine crise de remise en question de ses liens familiaux, le jeune homme va tenter de se soustraire à cet environnement qui l'étouffe (au sens propre comme au figuré), par la volonté de s'installer seul, la fugue, l'histoire d'amour qu'il entretient avec un jeune homme. Il a aussi, petit à petit, apprendre à s'extraire du cocon maternel, malgré l'absence du père, et à reconsidérer ses sentiments vis-à-vis de sa mère.

Comme Xavier Dolan l'a expliqué lui-même au cours de l'entrevue qui est eue lieu après la projection du film, le film présent un caractère autobiographique. Il aborde le thème de l'étouffement du cocon familial sur l'adolescent : le personnage de Hubert est souvent « comprimé » dans des gros plans, qui permet aussi de se rapprocher de ses sentiments. Le décor de la maison est volontairement lourd, surchargé, chaleureux peut-être jusqu'à en être étouffant ; un cadre que le spectateur souhaite autant que le personnage de fuir le plus vite possible. De même, les goûts vestimentaires de la mer sont à l'image de ses préférences décoratrice et provoque aussi une sorte de dégoût chez le spectateur pour cette femme très « populace ».
Au-delà d'un enfermement physique, c'est une prison morale que le jeune homme aux reproches à sa mère ; ainsi, même de partir en pensionnat ne guérira pas pour autant, il faudra d'abord qu'il fasse le deuil de cette relation privilégiée qu'il aura entretenu avec sa mère étant petit. Il utilise pour cela une caméra à laquelle il se confie dans la salle de bains. Les plants ainsi obtenus sont en noir et blanc, serrés, oppressants,
ils évoquent presque un véritable interrogatoire de prison, comme si Hubert avait véritablement « tué » sa mère.
Sont aussi abordés les thèmes de l'absence du père dans le foyer familial, qui joue normalement le rôle de « tremplin » entre l'enfance et l'adolescence, qui est là pour briser ce lien qui unit l'enfant à sa mère, et dont l'absence manque à la mère et à son fils. À cette image, les plants sont souvent construits de manière à placer le personnage du fis ou de la mer dans un coin ou l'autre des cadres, laissant ainsi à côté un vide, suggérant une présence potentielle, ou plutôt une absence, celle du père.
De plus, les deux protagonistes sont souvent, lors des champs contre le champ, placer la vers la droite et l'autre vers la gauche : ainsi, si l'on colle les deux images successives, leur proximité est apparente, mais ils restent séparés par la barrière de l'image. On peut également fait ressortir du film le thème de la relation homosexuelle.


J'ai personnellement beaucoup apprécié ce film, car j'ai trouvé tout d'abord sa mise en scène très complète : on retrouve aussi bien des scènes de profonde mélancolie que des partis dynamiques, plus enthousiaste, à l'image de la tumultueuse relation entre les deux protagonistes. Ce film a ainsi fait rire autant qu'il m'a ému. Ensuite, le thème et pour un jeune homme comme moi, parlant car les sentiments décrits peuvent correspondre rien. Le film a donc touché par identification au personnage. Enfin, j'ai trouvé qu'il était cinématographiquement intéressant qu'à élaborer ; on s'en aille à l'écran le travail et la marque du talent et qui rend film le plus intrigant.

Cyril Blanc-Lapierre

A l'origine de Giannoli

De Giannoli: film concurrent dans la compétition officielle.

ce film raconte l'histoire d'un escroc , en sortant de prison il se retrouve totalement démuni et essaie dans un premier temps de trouver du travail. Très rapidement, il reprend le chemin de la délinquance. le hasard va le mener dans un petit village où il va rencontrer des gens qui vont, petit à petit, le faire sortir de sa coquille, sans que lui-même ne l'ait cherché. en effet, il arrive quelque chose d'extraordinaire...

L'interprétation de François Cluzet est époustouflante, il interprète magnifiquement ce personnage confronté à une misère sociale très écrasante pour les individus les plus faibles. Ce film est en effet une chronique sociale qui démontre l'absurdité de notre société qui valorise en permanence les individus qui cherchent à maximiser les profits. Ce mécanisme engendre des conséquences désastreuses sur le plan individuel.pourtant, La solidarité peut l'emporter sur l'individualisme qui permet de créer de grandes choses.
JDW


vendredi 22 mai 2009

Logorama


Court métrage français (en anglais) de François Alau, Hervé de Crécy et Ludovic Houplain
Superbe film d’animation dans lequel tous les personnages et les décorations sont des logos ou des personnages représentant des marques (géant vert, les policiers sont des bibendums de Michelin, Un braqueur est représenté par Ronald, le clown de Mac Do …)
L’histoire est simple : dans ce monde de marques, un braqueur est en fuite, celui-ci sème la pagaille dans la ville mais un évènement imprévu va entièrement détruire la région… Le monde de marques est englouti dans une mer de pétrole.
A la fin de la projection, nous avons eu la chance de rencontrer l’équipe du film qui a donc pu nous donner des précisions.
Le film a été réalisé avec la technique de rodoscopie, qui consiste à tourner ou à reprendre une scène d’un film et à l’utiliser pour construire l’animation. Les plus cinéphiles remarquent ainsi des références à des films connus.
La première scène ressemble à du Tarantino, dans une voiture, deux flics ont une conversation sans queue ni tête bourrée de mots vulgaires….
Le film est né en 2005 et la confection a duré 2 ans et demi. Il a donc été produit mais les réalisateurs précisent qu’ils sont en procès avec de nombreuses marques et que seul un gros distributeur pourra les sortir de là, canal plus est évoqué. En effet, il n’est pas surprenant que ce court dérange !
Le film ne sortira pas en salle, il est disponible à la cinémathèque et sera diffusé dans quelques festivals mineurs.

jeudi 21 mai 2009

Altiplano, film belge se passant au Pérou
Une reporter de guerre voit (et se voit forcée à photographier) son guide assassiné par balle. Son mari, médecin, est missionné au Pérou dans un dispensaire d’ophtalmologie. Dans un village, de plus en plus de gens tombent malades et deviennent aveugles, ils ne savent pas de quoi ils souffrent et les médecins ne parviennent pas à les soigner. Lors d’une cérémonie religieuse, des enfants sont fascinés par du mercure, auquel ils attribuent de suite des propriétés magiques. Une femme, Saturnine, souhaite se marier avec un homme dont elle est amoureuse. Les destins de ces trois personnes vont se mêler.

Ce film est une oeuvre d’art, un hymne à l'image et à ce qu'elle transporte, il est plastiquement très recherché, tout est construit minutieusement, la réalisatrice explique qu’ils ont été très inspirés par la culture locale dans la construction de l’image. Les plans sont splendides, les couleurs superbes. La culture péruvienne est très prégnante, au travers des masques notamment, dont la « chevelure » blonde représente ce qui les entourent, des volcans enneigés. L’eau est très présente, la religion et les photos se mêlent.

Un gros travail sur la lumière permet de faire de ce film un vrai film de cinéma, qui cherche aussi un distributeur, désespérément, le marché du film de Cannes semble en pleine crise, et la rentabilité maximale est souhaitée. L’équipe du film se bat et se battra pour sortir le film coute que coute, car il ya un public pour ce genre de film.
Sans image, il n’y a pas d’histoire

quelques photos

Dès aujourd'hui, vous pouvez publier vos commentaires sans être identifiés. J'espère qu'il n'y aura pas de débordements...


Sam Raimi, réalisateur du film Drag to Hell...




Brad Pitt et Angelina Jolie

Montée des marches, très court

L'émotion fait parfois dire des choses...

Drag me to Hell

Après « Spiderman 1, 2 et 3 », « Mort ou vifs » « Evil dead » »Intuition » ou encore « un plan simple » Sam Raimi revient à l’écran avec «Drag me to Hell » (Jusqu’en Enfer) film d’épouvante qui allie humour et horreur : Une jeune femme ; Alison Lohman (christine Brown), employée d’une banque spécialisée dans les prêts immobiliers, se vit obligée de refuser un prêt à une vieille femme nommée Madame Ganush interprétée remarquablement par Lorna Raver. Ce qu’elle ne sait pas c’est que sous la colère, la vieille dame infligea une malédiction à la ravissante Christine. Mais jusqu’où devra-t-elle aller pour se défaire de ce supplice ? Au menu de ce film : Autodérision, frisson & rire. C’est cette véritable réussite qui marque le retour de Sam Raimi au grand écran, sortie nationale prévu le 27 mai 2009.
Léo

mercredi 20 mai 2009

Du don...

Don d'une invitation pour le film Étreinte Brisée:

Aujourd'hui, je voulais à tout prix voir le film Étreinte Brisée dans lequel joue Penélope Cruz,une actrice que j'admire beaucoup. Comme d'habitude, Eva et moi étions bien en avance pour récolter des invitations. Eva était énergique et accostait toutes les personnes bien habillées, susceptibles de se rendre à la séance. De mon côté j'étais un peu plus timide. L'accès aux marches était sur le point de se terminer, c'est alors qu'Eva a interpellé un homme qui courait. Comme souvent la réponse fut négative. Nous étions en train de repartir, lorsque l'homme fit soudainement demi-tour et nous tendit finalement l'enveloppe tant attendue. En l'ouvrant nous nous apercevions qu'il n'y avait qu'une invitation. Tout de suite je me suis dis que cette place était pour Eva etant donné que c'est elle qui l'avait demandé. Eva savait que j'avais très envie de voir Penelope et elle m'a dit d'y aller car je n'avait pas encore monté les marches. Pour moi c'était très gênant, je voulais vraiment que ça soit elle qui monte, elle le méritait.

Files d'attente et détente










Entre deux films et des fils d'attente de deux heures (c'est aussi ça la cinéphilie!), séance de détente à la piscine...

LOOKING FOR ERIC


Réalisateur : Ken Loach
Acteurs : Steve Evets , Eric cantonna
Synopsis : Eric, postier de Manchester et dépressif de longue date, rencontre son idole Eric Cantonna dans des hallucinations. Avec lui, il décide de reprendre sa vie en main.


Ce film de Ken Loach, grand amoureux du football et palmé en 2006 avec « Le vent se lève » nous emmène vers des situations inattendues. En effet, ce film contrairement aux idées que l’on peut avoir ne parle pas que de football. Ce sport n’est que la trame de fond du film. C’est en réalité une peinture de la classe modeste Anglaise. Ken Loach jongle avec l’humour et l’émotion très habilement et a su conquérir le public avec ce film simple et agréable. La salle était en effet très enthousiaste de ce film qui reçut une longue standing ovation.
Eric Cantonna est ici le guide spirituel de ce postier en quête de bonheur. Le footballeur parle sans cesse avec des phrases philosophiques très drôles et entraine Eric à changer sa vie.
C’est donc pour moi un des meilleurs films du festival qui a toutes ses chances de remporter la palme d’or.

Rémi

Leçon de cinéma des frères Dardenne, le début


Cette vidéo correspond au début de la leçon de cinéma des frères Dardenne, au 62ème festival de Cannes.
Au bout de 10 minutes, quelqu'un m'a demandé de ne pas filmer, ce que j'ai fait.
La leçon sera diffusée intégralement, sans les extraits proposés (ce qui perd de son intérêt) sur le site officiel du festival de Cannes.

Voici les notes que j'ai prises durant la leçon: (JDW) à déchiffrer!!

Gatti a travaillé avec eux, les a « embauchés ».
Ils n'y connaissaient pas grand chose. Ont commencé par du documentaire social, en « tourné monté »

L'échec est très formateur. Mauvais film = caméra mal placé. Plus d'argent = bcp de peur, paralysés. A-t-on qqch à dire ou pas?
Repartis à zéro,= technique on s'en fiche, (avec gens proches de nous, pas forcément des « grands » ni des habitués de longs métrages, acteurs= choisis par eux mêmes etc... Travail avec acteurs, répétitions (Ils ont chch et trouvé leurs méthodes), sans la technique.

S'il y a une chose imp c'est où mettre de l'argent = dans le temps.

Leur scénariste: Jean Gruau (Godart, Resnais, Truffaut, Rosselini etc..)

Ils ne sont pas des cinéphiles, travailler avec lui = connaître sa vision des choses. Apprentissage avec un maître.

La promesse
extrait (Jérémy Rénier 14 ans ), ses débuts, scène où Igor, le fils, attache son père dans le garage
Violence: comment la filmer?
Violence physique et violence entre le père et le fils. Garçon = double de son père (aime exploiter etc..) détachement de ce père est très violent)
Sur cette scène, qd il tombe c'est réel, il y a eu un incident.

Leurs films sont connus pour choisir des acteurs nouveaux:
volonté de voir la personne mais pas le comédien
travail par petites annonces... casting fait par eux-memes. Travail dans le plus grand secret. Pas de troisième regard, qui les perturbe. Fin du choix: font des tests, ça les nourrit pour choix futurs lors du tournage!

Rapport au comédien: ils ne donnent aucune indication à l'acteur, la psychologie n'explique pas tout. Travail dans le présent. L'acteur se raconte son personnage. Il propose des choses, eux laissent faire.
Le spectateur peut investir des choses: principe de la litote, de l'ellipse si on laisse faire.

Quand acteur pense avoir raison, il faut le contredire! Le laisser en déséquilibre, jamais sûr, éviter qu'il s' enferme dans le choix de son personnage.

2ème extrait de La promesse
: aveu de l'enterrement du mari (travailleur immigré sans papier) dans le béton...

Pas d'action physique, filmé de dos en contre plongée
Volonté de surprendre, caméra suit le personnage, s'arrête.
A l'image, elle enlève son turban, comme pour signifier le retour à une vérité. Inspirés par le son de la locomotive, hasard...
La vérité se dit dans dos du personnage (comme dans la vie). Aveu est venu dans le mouvement et c'est cela qui arrête le mouvement de la caméra. Si on crée une tension à cause de ce que l'un sait, l'autre non, lien invisible entre les 2 et la caméra passe de l'un à l'autre et recrée le lien, avec le son qui renforce l'effet.

Longueur du plan: musique = son de la locomotive et sons des personnages (+ matérialité des objets) rythme juste grâce aux sons. A pris du temps pour²décider du moment de cut.
TT ce qui s'est passé avant résonne encore durant le plan.


Rosetta: scène de poursuite.

Bcp de blessés à ce tournage!
Choix de caméra portée:
petit soldat = Rosetta devant une forteresse = société.
Derrière le soldat, comme un reporter de guerre. Idée affinée en travaillant. Etre en retard sur elle, notion de point de vue, contrechamp inintéressant pour eux, précède ce qui va se passer.

Travail avec cadreur et chef opérateur ou directeur photo.
Lumière naturelle, cadre qui change = difficultés.
Travail dans bureaux d'une usine de chocos, installation de la lumière.
Pas de marques au sol, gros travail en amont du directeur photo. Il s'imprègne de ce que les frères se disent.
Caméra à l'épaule tout le temps sur ce film. Travail de répétition, il faut sentir qu'il ne parvient pas à le cadrer. Il y a un moniteur pour contrôler. Ils sont leurs premiers spectateurs.


Choix de la comédienne: terrienne, physique qui leur a plu, dont corps réagit, pas de maquillage donc chgts de couleurs visibles
tests les ont impressionnés

Extrait suivant: scène où Rosetta laisse dans l'eau puis sauve finalement l'autre personnage.

Ne veulent pas que l'on sente les choses, que l'on sache à l'avance le choix qu'elle va faire. Ont travaillé bcp sur la scène.
Veulent aussi enlever les gestes parasites, par ex l'actrice sortait les mains de l'eau et les secouaient machinalement. (qui font partie d'elle)
Ce sont les temps des gestes qui donnent le rythme de la scène. Ex: temps d'accroche des vers.

Ont donc répété et décidé du moment où l'on passe de ses mains au visage. D'où travail demandée à l'actrice de temporiser pour avoir la sensation de continuité.

On a le champ une fois, puis jamais autre chose que le contrechamp. On est tjrs avec elle, on ne sait pas ce qu'il se passe. L'autre (Rickey) tjrs là, elle le voit comme un ennemi, du coup ils l'amènent dans le plan de manière visible. Travail sur son pour aider à montrer ce qu'ils souhaitaient.

JP Duret = ingénieur du son, tentative pour que son soit tjrs synchrone. Essaie de tver une solution même si bcp de bruits parasites.
Il ya des scènes où les collaborateurs trouvent des choses qui ne peuvent être mieux. Ex des deux mesures

Le fils:
dépouillement bien visible ici.
Quel rapport au corps?
Comme un rite, homme seul, séparé de sa femme, enfant assassiné, mal au dos.
Sorte d'incantation. Son corps chch une relation avec un autre corps, comme il n'en a pas d'autre.
Il a un corps lourd mis en même temps il est « félin ».
Création d'une tension, la faire monter jusqu'au moment où on le voit.
Trajet = prison d'une obsession, essaie de sortir d'un endroit dans lequel il est prisonnié.Dans les raccords, ils ont chch à l'enfermer (claquemuré), en faisant des faux raccords.

Tournage: comment tourner à deux?
Si on fait une scène, on en essaie un autre, etc.. quitte à revenir à un autre. Ensuite, techniciens (qui sont des artistes), vont essayer de faire ce qu'ils leur demandent. (le plan prévu)

Un reste devant le combo (écran lié par ondes).L'autre est près de la caméra. Ensuite debriefing entre eux deux, chch devant l'écran et celui qui est la mise en scène repart devant le combo.

Ils se sentent chacun des usurpateurs honteux.

L'enfant: séquence (Déborah François) où il avoue qu'il a vendu l'enfant.
La scène a duré trois jours de tournage. Où doit être J pour avouer? Il y a un peu d'ombre, et là ça marchait.Un peu de honte qd même, mouvement de sortie, donne du mvt qui commence à déséquilibrer la fille, qui commence à tomber.
Font exister les corps en cognant sur les corps.

Question sur repérages: durent très longtemps. A l'écriture, déjà un préchoix.
Vont tous les jours sur leurs décors, restent très longtemps, testent ensemble avec leur caméra.
Choix des plans ok même si chgt lors du tournage. Passent du temps au repérage.

L'enfant: séquence « french connection »
2 motos, une moto avec caméra, une avec le follow focus. Ont un écouteur, eux dirigent dans une voiture plus loin.
Il y a une partie qui est un peu dans le style « charlot »
Très calculé, difficile à régler.
Prouesse d'équipe, chacun sait ce qu'il a à faire. Reste à l'améliorer. 10 aine de prise.

Scène d'amour, dans le silence de Lorna
caméra plus stable, bcp de changements. Voulait filmer cette femme mystérieuse, très cloisonnée, qui doit calculer tout.
La scène d'amour est qqch qui arrive comme ça, sans mensonge, brutalement. Elle peut tout lâcher. Peu de répétitions. Ne voulaient pas un bang bang kiss kiss. Ils souhaitent une bagarre où tout s'arrange avant, la clé est jetée, elle décide de faire l'amour. Arta doit sentir le moment seule, elle a sentie, et il y a eu une prise! (la seconde était une prise de sauvegarde)

Montage différent pour Lorna?
La monteuse écoute les réalisateurs, elle fait son bout à bout, pour eux c'est fini... Elle, ensuite, bosse. Ont besoin d'éprouver la matière. Demandent à préserver les plans séquences. 3 mois de montage plus deux semaines de son.

J'ai tué ma mère: analyse des élèves


Film canadien réalisé par Xavier Dolan, 16 ans, qui joue le rôle de cet adolescent, Hubert, qui entretient une relation amour/haine avec sa mère.
Cette relation l’obsède de plus en plus, les disputes deviennent de plus en plus fréquentes. Ce dernier ne voit qu’en sa mère une femme stupide et ringarde qui ne comprend rien de la vie et du comportement de son fils. Ces deux personnages sont complètement opposés dans leur mode de vie, leurs façon de voir les choses, ils ne partagent rien à part leur lieux d’habitation. Mais bizarrement, en opposition a cette haine présente dans les disputes, ils se portent un amour passionnel qui prend toujours le dessus. Cette contradiction dans les sentiments du jeune homme, se ressentent dans les petites interviews que fait Hubert de lui même, le soir dans sa salle de bain avec sa caméra.
Pour remédier a cette situation, les parents de Hubert , qui sont divorcés décident de l’envoyer à l’internat, pensant qu’il sera entouré de personnes qui seront capables de canaliser ses états de colère.

Cadrage : A plusieurs reprises dans le film, l’image est ralentie et floue.
Personnages :
Hubert Minel, 16 ans, homosexuel qui ne supporte plus sa mère.
La mère, Chantal, très kitsh et maniérée.
Antonin : Petit ami d’Hubert, libéré et altruiste. ( c’est en allant chez lui qu’Hubert cherche à retrouver une vrai famille)
Décors intérieurs : Maison à décoration surchargée et étouffante ( rappel de la situation mère/fils) , lumière sombre
Ecole + Internat + maison d’Antonin : Lumière vive= impression de gaité.
Décors extérieurs : Rue et paysage du Canada.

Avis : Ce film retrace les rapports conflictuels que possède un adolescent avec ses parents (+ le problème de l’homosexualité) de façon exagérée. Ce film permet de se placer à la fois du coté de l’enfant (quand la mère le manipule) et à la fois du coté de la mère (quand Hubert lui lance des remarques très blessantes). Il permet également de se rendre compte que le problème ne vient pas plus de l’une ou de l’autre personne. Le principal problème est le manque de communication.

PEN-EK RATANARUANG Nymph

Film Thaïlandais annoncé comme d’horreur et d’épouvante, Nymph débute par un long plan séquence en vision subjective. Au rythme d’une respiration lente, la caméra vogue au ras du sol et au-dessus des branchages, évoquant le regard d’une créature. Nous devinons un viol et des cadavres. L’ambiance est installée, le suspens prend, nous nous attendons à chaque instant que quelque chose se passe…mais rien n’arrivera jamais !
Une heure trente plus tard, nous restons perplexes : entre mythologie et fantastique, le film métaphorise l’errance d’une femme prise entre deux hommes. Réel et illusion se mêlent dans cette histoire parfois incompréhensible. Nous sommes perdus, nous ne pouvons distinguer l’action de l’illusion.
Intéressant dans le fond, par son questionnement sur le couple, la fidélité et l’éternité. L’actrice lasse par sa mollesse et son inexpressivité.

I Love You Phillip Morris

De Glenn Ficarna & John Requa, avec Jim Carrey & Ewan Mc Gregor

Synopsis: L’histoire vraie d’un ex-flic, ex-mari, ex-arnaqueur aux assurances, ex-prisonnier modèle et éternel amant du cohérent Phillip Morris. Steven Russel est près à tout pour ne jamais être séparé de l’homme de sa vie. Ce qui implique notamment de ne pas moisir en prison.

Avis personnel : Dans cette comédie romantique, Jim Carrey interprète le rôle d’un homosexuel qui décide d’assumer son homosexualité et de vivre pleinement sa vie après un accident de voiture.
Cependant vivre sa vie à fond coûte des sous, il devient alors un arnaqueur professionnel et se met dans des situations impossibles, mais en s’en sortant d’une façon toujours hilarante.
Jim Carrey est excellent dans son interprétation du gay sensible, arnaqueur et drôle, et réussi à nous faire rire jusqu’à la dernière seconde du film.
Ewan Mc Gregor n’est pas mal non plus dans le rôle d’un Phillip Morris naïf, timide mais amoureux, ce qui rend leur histoire (qui est une histoire vraie) émouvante.

mardi 19 mai 2009

Le Père de mes enfants


Le Père de mes enfants
France, 2008, 2h35mn
Réalisation Mia Hansen-Love
Interprétation : Chiara Caselli, Louis-Do de Lencquesaing

Sélection : Un Certain Regard
Grégoire, la cinquantaine dynamique, est producteur de film de son état. Sa société Moon Film, engagée dans plusieurs productions, croule sous les dettes. Grégoire n’en a cure. Son optimisme à toute épreuve nous persuade qu’il s’en sortira.
Son principal soutien, sa famille, dans laquelle il puise sa force.
Mais les intermèdes de bonheur insouciant sont rares et font place à chaque fois, aux implacables soucis financiers.
Le film décrit de manière convaincante, cette inéluctable descente aux enfers.
La réalisatrice scande ses films d’affiches filmiques (films produits par Grégoire) apparaissant en arrière- plan de l’image, comme autant de cartons annonçant la fin inéluctable. L’affiche de film « La fracture » scinde le film en deux parties et marque le moment où Grégoire lache prise ;
Mia Hansen-Love, nous révèle l’envers du décor, où le cinéma, industrie du rêve, vire au cauchemar.
Le jeu des acteurs, tous très convaincants, nous transporte dans cette bouleversante histoire.
Le dernier plan sur le visage de Clémence, fille aînée de Grégoire, belle comme un ange peint par Raphael, exprime toute la douleur du deuil.
Patrick De Pin

Winter in Wartime

Audrey Ward.

Un petit garçon de douze ans environ, fils de maire dans un petit village d’Irlande, participe activement à la résistance durant la seconde guerre mondiale.
Tout le film se déroule en hiver, le décor impressionnant et froid, correspond exactement à l’atmosphère du régime nazi. Les scènes étaient très variées : Gros plans et vues d’ensembles nous faisaient ressentir les sentiments des personnages. Les musiques traditionnelles renforçaient les actions. L’éclairage très sobre nous montre l’authenticité de cette histoire.

Le personnage principal étant un jeune garçon très attachant, le film se transforme en drame. Il vit dans une famille irlandaise, et en aidant un ami caché dans les bois, s’implique dans la résistance. Il implique aussi une partie de sa famille (sa sœur infirmière qui commence à le soigner) ; son oncle lui joue un double jeu, entre résistant et finalement collaborateur.
Les enjeux de ce film seraient de nous montrer qu’à cette époque toute personne pouvait être engagé et qu’on ne pouvait plus se faire confiance, même à sa plus proche famille.

Note des deux élèves ayant vu ce film: « C’est un hasard total d’avoir pu assisté a la projection de ce film. En cherchant des places pour Antichrist, un producteur nous à finalement proposé deux places pour le film qu’il promouvait. Il nous a alors demandé de le suivre dans une salle privée où seuls les membres ayant participé à la création du film étaient présents. ( Autant vous dire qu’on se sentait un peu tâche). Mais l’expérience à été super et notre « ami » producteur a insisté pour qu’on vienne lui demander des places de film prochainement ! »

Notre avis : Ce film historique nous a beaucoup plu car il était riche en actions et que les acteurs nous délivraient beaucoup de sentiments différents. L’intimité de cette petite salle (séance privée) au grand Palais a contribué à l’ambiance agréable de la projection.

Montée des marches VINCERE




22h30: Deuxième montée des marches de la sélection officielle.


VINCERE de Marco Bellocchio.


Lorsqu'il était jeune militant socialiste, Benito Mussolini, déjà marié, enflamma le coeur d'Ida qui eut un enfant de lui.


Les deux invitations bleues en poche, nous suivons la présidente du Festival, Isabelle Huppert, sur les marches rouges...

Antichrist

Lundi 18 mai, Antichrist, film tourné au Danemark est passé dans le cadre de la sélection officielle du festival de Cannes. Il a été réalisé par Lars Von Tier et interprété par Charlotte Gainsbourg et Willem Dafoe;

Synopsis : Un thérapeute amène sa femme traumatisés par la mort de leur jeune fils s'isoler dans un chalet en forêt, ils auront là bas une terrible révélation.
Il n'y a pas d'enjeux, ni de message et l'auteur na pas créé son film avec une problématique apparente .

Quasiment tout le film ce déroule dans la forêt Eden . Les couleurs sont plutôt froides et même en noir et blanc sur certaines scènes (Épilogue, Prologue) . Les images sont floues lorsque l'un des personnage rêve .
Au fur et à mesure que le film avance on peut voir sur certains personnages des troubles du comportement apparaître (La folie,La peur...)
La caméra est portés sur l'épaule ce qui permet de percevoir de façon plus fluide les gestes des personnages et de mieux²capter leurs sentiments. Les phrases ne sont pas longues et ce sont en général des questions et pas des affirmations.
Avis Personnel: Film assez choquant qui présente des scènes malsaines et sans aucune pudeur. Toutefois l'épilogue et le prologue sont des scènes émouvantes. Ce film est également inclassable car violent, trash, et

Avis personnel :
Antichrist est un film que l'on peut qualifier de surprenant. L'histoire est tout à fait banale, c'est un film dont on parlera longtemps car Lars Von Tier sera censuré à cause de ces scènes très osé.
Publié par ??

Déceptions

Tous sur notre 31, smoking, nœud papillon, jolis robes et talons, prêts nous sommes (dixit Yoda), les marches tu monteras. Un an qu'on rêve, une jolie invitation dan les mains, le nirvana approche, sourires au vigile qui très vite devient rictus. Non mademoiselle vous ne montez pas, jeune homme, faites demi-tour...
Mais que se passe-t-il au festival cette année? Apparemment, nous, les "Cannes cinéphiles", les vrais passionnés de cinéma, n'avons plus la possibilité d'assister aux projections des films en compétition officielle, dans la salle mythique des Lumière, si ce n'est quelques chanceux (3 ce soir). Il y a de quoi être déçus puisque cela fait partie de la magie du festival, surtout pour les élèves n'ayant jamais monté les marches.

Heureusement, d'autres salles nous sont accessibles après 2h d'attente, en journée!

Nous allons faire le festival sans les paillettes...

lundi 18 mai 2009

La rencontre d'une vie

Ce soir j'ai réalisé un de mes rêves les plus fous.

J'ai rencontré mon idole Evangeline Lilly, elle était juste à quelques mètres en dessous de moi. En effet, j'étais au balcon alors qu'elle représentait la marque l'Oréal quelques mètres plus bas.

Dès la fin du film "Looking for Eric" (dont je ne me souviens pas car j'étais trop contente) je me suis faufilée vers le bout des gradins pour optimiser mes chances de la voir.

Puis, alors que l'équipe du film quittait doucement la salle je l'ai interpelée "Evangeline, Evangeline", mais elle cherchait en bas, elle ne pensait pas que c'était en haut qu'on l'appelait. J'ai alors redoublé d'efforts pour me faire entendre "Evangeline" et c'est là qu'elle a levé ses superbes yeux verts vers moi. Je l'ai alors remerciée d'avoir répondu à mes lettres que j'avais envoyées pour la féliciter pour son rôle dans la série "Lost":"Thank you so much for your letters" ai-je crié. Elle n'a d'abord pas compris de quoi je parlais, mais a finalement acquiescé et est partie avec les autres.

Je tremblais de partout, essayant de reprendre mes esprits pour pouvoir enfin sortir de la salle. J'avais vraiment les larmes aux yeux. Ce soir là, un rêve s'est réalisé, après 5 ans d'attente...

Eva Klein

Taking Woodstock de Ang Lee

Ang Lee raconte la naissance du festival de Woodstock...

Ce sont les à cotés qui sont principalement montrés.

C'est par le plus grand des hasards que ce festival s'est produit dans ce petit village perdu. Les instigateurs du projet ont bien caché leur jeu, de 7000 entrées prévues, on est vite monter à 100000 tickets vendus, puis, devant le succès, le festival est devenu gratuit...

C'est au travers des yeux d'un fils d'hôteliers que l'on suit le tout. Il va découvrir des plaisirs encore insoupçonnés...

Les dialogues et les situations sont drôles, la venue de 500000 hippies dans ce petit village va bouleverser le quotidien de tous....

Une vraie bouffée d'oxygène, la BO est fabuleuse, le public s'enflamme!

Le retour à la société de consommation est rude et pourtant bien réel, tout cela ne fût qu'un rêve...

ODINARY PEOPLE

Ordinary People, film réalisé par Vladimir Persic retrace la vie très déboussolante des soldats serbes pendant la guerre. Vladimir P. veut montrer à travers ce film la dureté de la répression et des actes que doivent accomplir ces soldats ainsi que leur réticence face à des exécutions arbitraires.
C'est ainsi qu'il nous présente ce jeune soldat Dzoni (Relja Popovic) qui ne veut pas participer aux fusillades et qui finit par abattre un adolescent. Vladimir P. a surtout insisté sur les sentiments des personnages en faisant beaucoup de gros-plans et de plans fixes très très très longs, ce qui nuit certainement à son propos.

J'ai tué ma mère de Xavier Dolan




Film québecois de xavier Dolan, première mondiale, premier film

Levés très tôt ce matin, nous ne le regrettons pas!

Première surprise: Roschdy Zem était présent en tant que président du jury pour lequel ce film concourt: la Quinzaine des Réalisateurs.
Hubert, adolescent de 16 ans, vit une période difficile balancé entre l'amour et la haine pour sa mère.

Ce film tragi-comique déploie la complexité des relations mère-fils, avec des références psychanalytiques très présentes, une réalisation surprenante (notamment des champs-contrechamps originaux), des dialogues hilarants, des personnages tous attachants. Ces relations sont tellement "vraies" qu'elles résonnent en nous, au plus profond de nous mêmes et nous bouleversent.

A la sortie du film, seconde surprise, possibilité nous étaient proposée de rencontrer l'équipe... Avec Anne Dorval, leur Catherine Deneuve!

Troisième surprise: l'acteur principal est aussi le réalisateur, le scénariste, producteur ... et il a 19 ans!
Mais attention, le jeune homme est d'une maturité surprenante et en même temps très surpris d'être "à Cannes".

Il se prête volontiers au jeu des questions -réponses. On découvre ainsi les références qui l'ont construit, Magnolia de Paul Thomas Anderson, qui lui a donné l'inspiration pour une des scènes qui a été applaudie durant le film! My own private Idaho, un son de distorsion lui évoque la distorsion ressentie par son personnage... Son film est aussi rempli de références littéraires et picturales (Cocteau, Pollock, Musset). Il a bien décrit ses intentions liées aux procédés utilisés, confirmant qu'il s'agit d'un film très construit et maitrisé.


Un moment magique comme il en est parfois à Cannes. Ce réalisateur promet!


Une partie de l'interview sera mise à disposition très prochainement.



Voir la bande annonce

dimanche 17 mai 2009

L'armée du crime de Guédiguian






Ce soir, pas de marche rouge pour les élèves de l'option cinéma audiovisuel du lycée Lambert!

En effet, nous avions obtenu des invitations à la salle de projection du 60ème, à l'arrière du palais des festivals. Après une heure et demi d'attente, nous étions assez bien placés pour faire partie des chanceux qui allaient pouvoir regarder le dernier film de Robert Guédiguian, L'armée du crime. Après Rouge Midi, Marius et Jeannete, Le voayge en Arménie, Lady Jane etc... Guédiguian se plonge dans le début de l'occupation, dans un film qui adopte un point de vue historique qui n'a pas souvent été montré au cinéma: le rôle des résistants communistes français d'origine étrangère (Main d'Oeuvre d'Immigrés dirigé par Missak Manouchian). Les personnages héroïques dont on suit l'histoire dramatique sont joués par d'excellents acteurs (Simon Abkarian, Virginie Ledoyen, Pierre Stévenin, JP Daroussin etc...).
Et ILS ETAIENT LA, à 5 mètres de nous. La surprise était que le réalisateur était parmi nous.

Le film reconstitue brillamment la France d'avant guerre et la transition est brutale vers l'occupation allemande, cependant l'image reste belle, comme la France à l'époque. Les allemands et les français cohabitent, il y a du soleil, les bords de scènes sont magnifiques... Jusqu'à ce que, l'horreur de l'idéologie allemande, l'antismétitisme notamment, ressurgisse et contamine la France, jusqu'à la rafle du Vel' d'Hiv (13000 juifs déportés entre Paris et sa banlieue) organisée par les français du gouvernement de Vichy.

Standing ovation.

Ordinary people, Vladimir Periscic, film Serbe.

Tôt le matin.Un bus avec sept soldats roule vers une destination inconnue.

Parmi les passagers se trouve Dzoni, une jeune homme de vingt ans. Il est nouveau dans cette brigade qu'il a du mal à intégrer. Le bus arrive devant une ferme abandonnée, entourée d'un champ. Dzoni inquiet par le mystère de leur mission, essaie de savoir ce que l'on attend d'eux. Pas de réponse. L'attente commence, dans un champ brûlé par le soleil. Un bus s'approche, transportant des hommes blottis les uns contre les autres. Le commandant de l'unité explique à ses recrues que ces prisonniers sont les ennemis.

Avis d'Isabelle et Jérôme: un film ennuyeux, dépourvu d'intérêt cinématographique sur un sujet grave qui réussit la performance de ne susciter aucune émotion ni aucune réaction, à part une grosse envie de s'assoupir. La longueur des plans est hallucinante.
Il y a quand même des choses à dire: la guerre demande beaucoup de froideur dans tous les actes commis, le risque de démence est trop grand. La longueur des plans peut suggérer l'ennui que ressentent les soldats. Les êtres humains les plus inoffensifs peuvent devenir de froids meurtriers, soit. Le manque d'émotion est tel qu'on peut se poser la question de ce qu'a voulu montrer le réalisateur.

Analyse filmique du long métrage « Apron strings »

Apron strings (cordon bleu) est un film néo-zélandais de Sima Urale avec Laïla Rouass dans la sélection « cinéma des antipodes ».

Synopsis :

La gastronomie et l'amour s'enchevêtrent dans ce conte ou deux mères doivent affronter les secrets et les incompréhensions du passé afin d'en libérer leurs fils.
Ce film raconte l'histoire de deux familles différentes qui sont liés par le « rejet » d'un des deux membre de la famille. Il soulève plusieurs problématiques comme le racisme sous différentes formes : lorsque Michael annonce à sa tante qu'il est homosexuel, ainsi que lorsque la soeur de Barry accouche d'un enfant noir. La mère a une réaction de rejet, elle n'accepte pas son petit fils. L'auteur montre aussi certains vices de la société comme la dépendance aux jeux et à l'alcool, dépendances personnifiées par Barry.
Dans Apron strings, les couleurs ont un rôle essentiel pour montrer le contraste entre la culture des deux familles.
Chez la famille indienne, les couleurs, les décors et les costumes sont plutôt de couleurs chaudes. En effet, Tara, la tante de Michael, est toujours vêtue de saari de couleur des épices.
Chez l'autre famille, l'ambiance est beaucoup plus traditionnelle. Les couleurs sont ternes et froides et traduisent une volonté de préserver la tradition et montre le manque de piment dans leurs vies. On peut voir que la mère de Barry est toujours habillée de façon banale avec des couleurs pâles comme le vieux rose ou le bleu clair.

Les personnages :
Barry est un personnage qui n'a pas de réel but dans la vie, il passe son temps à jouer et à boire alors que Michael est un personnage à la recherche de ses origines, de son passé, qui vont par la suite lui permettre de construire son avenir sur un passé connu, sur des bases solides.

Les plans :
L'enchainement des plans se fait par cut, cela permet de faire le parallèle entre les deux familles. En effet, lorsque la mère de Michael déclare à sa soeur « rien n'a changé », le plan passe sur la famille de Barry pour montrer que dans cette famille là rien n'a changé: le fils joue toujours et dépense encore son argent dans l'alcool.

La dernière séquence de plan montre le lien entre les deux familles, grâce à une longue suite d'images montrant tour à tour la nourriture et les boissons de traditions différentes. Cela prouve que même dans les familles de cultures différentes, les problèmes sont souvent les mêmes.

Les dialogues sont abondants mais n'ont pas de particularités.On peut remarquer l'utilisation de musique indienne lorsque les plans montrent la famille Indienne, alors que des musiques plus sobres et calmes sont utilisées pour la famille traditionnelle. Cela caractérise le manque d'entrain et de piment dans leur vie. On peut voir cela lors de l'anniversaire de la grand mère qui, dans la famille de Barry se fait dans le calme, alors que dans la famille de Michael l'anniversaire est festif.



AVIS PERSONNEL:
Le rapprochement et la mise en valeur des différentes cultures a beaucoup plu aux élèves car cela a permit de faire passer un certain message de tolérance. Le manque d'action a parfois été long, cela nous a laissé en attente jusqu'à la fin qui a été surprenante et intéressante.

Le Tzar de Pavel Lounguine

Date de visionnement et sélection : le 17.05.09
Résumé / synopsis: biographie d'un tzar , Ivan le terrible
enjeux du film / message / problématique de l'auteur: Retrace la vie et la religion de Ivan le terrible, tzar de Russie .
caractéristiques cinématographiques : Organisation du film par chapitre, alternation d'une voix off ( prière intérieur à Dieu)
mise en scène de l'auteur / parti pris / choix esthétique: Musique pesante( montre la graviter de la situation de la russie sous l'empire du tzar Ivan le terrible et de sa garde rapprochée les chiens ), reconstitution historique des paysages, beaucoup de figurants, mise en scène historique
couleur / noir et blanc: contraste des couleurs: personnages sombres sur neige blanche
caractéristiques des personnages: Unis à la religion, barbares, se méfiant de tout le monde
point de vue et cadrage: personnages non centrés, contraste entre deux scène mises en parallèle, plan varier ( va du plus générale au plus precis: avancement) nombreux travelling
mouvements de caméra: fixe
décors intérieur / extérieur: Décor historique, le film se situe en russie sous l'empire du tzar Ivan le terrible
bande son dialogues / bruitages / musique:film en VO sous titré, voix off au début des chapitres, nombreux cris de torture, de pas de cheval, musique dominante
avis personnel : éviter les jugements de valeur, dire en quoi ce film vous a plu ou pas, mettre en valeur au moins un élément stylistique pertinent par rapport au message délivré par exemple série de plans serré sur les visages des personnages pour nous faire pénétrer dans leur intimité

Le film nous a plus malgré quelques scènes violentes reproduisant la barbarie de l'empire russe à cette époque. Les acteurs, russes, étaient pertinent : ceux-ci racontant leur histoire, apparaissaient vrais, ce qui illustre le pouvoir de ce film, de cette recherche historique et d'une direction exemplaire de la part de ce réalisateur.
Nous étions les deux seules a avoir pu accéder à ce film pour un premier visionnement dans une grande salle. L'excitation et la surprise étaient ainsi a leur comble, et nous ne fûmes pas déçues.

Charlotte et Julie

Le Tzar de Pavel Lounguine

Date de visionnement et sélection : le 17.05.09
Résumé / synopsis: biographie d'un tzar , Ivan le terrible
enjeux du film / message / problématique de l'auteur: Retrace la vie et la religion de Ivan le terrible, tzar de Russie .
caractéristiques cinématographiques : Organisation du film par chapitre, alternation d'une voix off ( prière intérieur à Dieu)
mise en scène de l'auteur / parti pris / choix esthétique: Musique pesante( montre la graviter de la situation de la russie sous l'empire du tzar Ivan le terrible et de sa garde rapprochée les chiens ), reconstitution historique des paysages, beaucoup de figurants, mise en scène historique
couleur / noir et blanc: contraste des couleurs: personnages sombres sur neige blanche
caractéristiques des personnages: Unis à la religion, barbares, se méfiant de tout le monde
point de vue et cadrage: personnages non centrés, contraste entre deux scène mises en parallèle, plan varier ( va du plus générale au plus precis: avancement) nombreux travelling
mouvements de caméra: fixe
décors intérieur / extérieur: Décor historique, le film se situe en russie sous l'empire du tzar Ivan le terrible
bande son dialogues / bruitages / musique:film en VO sous titré, voix off au début des chapitres, nombreux cris de torture, de pas de cheval, musique dominante
avis personnel : éviter les jugements de valeur, dire en quoi ce film vous a plu ou pas, mettre en valeur au moins un élément stylistique pertinent par rapport au message délivré par exemple série de plans serré sur les visages des personnages pour nous faire pénétrer dans leur intimité

Le film nous a plus malgré quelques scènes violentes reproduisant la barbarie de l'empire russe à cette époque. Les acteurs, russes, étaient pertinent : ceux-ci racontant leur histoire, apparaissaient vrais, ce qui illustre le pouvoir de ce film, de cette recherche historique et d'une direction exemplaire de la part de ce réalisateur.
Nous étions les deux seules a avoir pu accéder à ce film pour un premier visionnement dans une grande salle. L'excitation et la surprise étaient ainsi a leur comble, et nous ne fûmes pas déçues.

Charlotte et Julie

Cinéma classique: "Redes"

Ce moyen-métrage à été vus par Robin et Cyril le dimanche 17 avril, à la salle Bûnuel. Il sagit d'un film d'archive Américano-Mexicain restauré de manière inédite par l'International Cinéma Fondation, société de restauration de cinéma de patrimoine crée par Martin Scorses (dont le directeur était prsent).
Le film, d'une durée d'environ 45 minutes, est en noir et blanc, et est sonorisé. Il conte l'histoire d'une communauté de pêcheurs brézilliens qui subsistent avec difficultée, exploités par un commercial sans scrupule qui rémunère une misère le fruit de leur pêche. L'un d'eux, après que son fils est été emporté par la maladie faute d'avoir pu payer les soins médicaux, décide de lutter, et exorte les autres pêcheurs à la révolte. Se forme alors deux groupes, l'un favorable à cette idée, l'autre déjà résigné. Ces deux clans s'affrontent, et le jeune homme est tué dans la bataille. Le film se termine sur la résolution d'un accord de paix entre les deux bandes, qui acceptent de se battre ensemble contre l'exploitant.

Le film a à nos yeux présenté un interret certain, dans la mesure ou il s'agit de cinéma d'archive, donc différents des film que l'on trouve traditionellement au festival. Le sénario en lui même ne semble pas exeptionel, car le theme central est à notre epoque un peu délavé: une communautée opressée, une révolte avec un meneur dynamique... Mais gardons à l'esprit qu'il sagit d'un film ancien, il faut donc y porter un regard différent. Ainsi, si le film ne nous à pas fait le même effet qu'un film à la réalisation plus moderne, nous avons tout de même apprécier de pouvoir découvrir une piece de patrimoine filmique international, que l'on à pas formcement l'occasion de visionner ailleur. Un petit "flash-back" appréciable au milieu de ce festival de modernité...

Cyril Blanc-Lapierre

Voyage à rallonge mais animé



... par un DJ en bonne forme. (DJ Walter, énergie maximum)
Et non, il n'y avait pas de clandestins parmi nous seulement deux élèves non réveillés qui ont oublié de répondre à l'appel de leurs noms.
Pas de réduction en vue, nous sommes bien 42 plus 3 accompagnateurs.
Urant le voyage, un bouchon monstre (à l'entrée du Gothard) nous a empêchés d'arriver à l'heure prévue initialement. Il est 19h et nous sommes toujours en Italie, mais la musique à supporter la faim (YMCA, We will rock you et un superbe solo de Léo sur Heartbreacker de Will.I.Am, Aznavour, Cindy lauper, BB Brunes, Helmut Fritz...)pas très ciné tout ça!
Little Miss Sunshine de Jonathan Dayton et Valerie Faris ainsi que Les promesses de l'ombre de David Cronenberg ont enrichi (un peu) notre culture cinématographique.
Les pauses (obligatoires pour le chauffeur et agréables pour nous) nombreuses ont permis de ne pas subir un voyage trop pénible d'autant que la grande bleue accompagne les 150 derniers km.
Le rooming est fait, tout le monde est content...
Dès demain matin, premier film à 9h00, a demain donc!

samedi 16 mai 2009

Commentaires des films...


On essaiera de faire mieux dans nos commentaires des films vus dès demain soir...
En même temps, ce ne sera pas très dur!!!

mercredi 13 mai 2009

Début du festival de Cannes 2009











La cérémonie d'ouverture aura lieu ce soir, elle sera retransmise par Canal plus, en direct mais si vous l'avez ratée, cliquez sur le lien précédent...

Cela dit, le plus intéressant sera de suivre en direct les réactions et les critiques des films vus par les élèves de l'option CiAV du lycée Lambert...

Encore une fois cette année, nous n'irons pas voir que des blockbusters américains, loin de là.
A nous le cinéma italien, français, australien, islandais, chinois, coréen, roumain, allemand...

Cannes, c'est plusieurs festival en même temps, des longs métrages mais aussi des courts.

Cette année, de très grands réalisateurs présentent leur film: Tarentino, Loach, Lee, Alomodovar, Resnais, Von Trier...

Retrouvez la sélection des films de cette année ici.


Allez visiter le site dédié à la Quinzaine des Réalisateurs, en parallèle du festival de Cannes, cette année, Coppola fait l'ouverture avec son dernier film!

Cliquez ici pour télécharger les films en compétition...






La liste des films projetés durant tout les festival ainsi que les horaires des films sont consultables dans le cadre "les liens recommandés" de ce blog. C'est le moment de préparer votre sélection et de commencer à enrichir vos connaissances en matière de cinéma.

Dans ce blog, dans la partie droite, vous trouverez des liens vers des blogs intéressants, créées par des cinéphiles.

Soyez curieux!

mercredi 6 mai 2009

Rencontres vidéos alsace bade-wurtemberg

Cinq élèves du lycée Lambert travaillent en ce moment à l’Akademie de Rotenfels près de Gaggenau.

Nous sommes arrivés mardi à 17H et avons travaillé dès 19H00.

Ils sont encadrés par des professionnels et travaillent avec des élèves français et allemands, en trois langues... Anglais, Allemand et un peu Français. Au programme, un thème général : le Champ-Contre Champ.

Des groupes de travail de 5 personnes ont été créés et un court métrage sera réalisé dans chaque groupe. Le tout sera regroupé sur un DVD et fera l’objet d’une projection à l’issu du projet.

Mercredi 6 mai, nous avons visité les studios de la SWR. Toute la journée chaque atelier a défini un thème puis écrit un scénario accompagné d’un storyboard. Demain tournage. Vendredi, montage !

dimanche 3 mai 2009

Les rendez-vous radios du festival de Cannes

Radio France au cœur du 62ème Festival de Cannes

Du mercredi 13 au dimanche 24 mai 2009, toutes les radios de Radio France, France Inter, France Info, France Bleu, France Culture, France Musique, Fip et Le Mouv’, s’installent sur la croisette pour le 62ème Festival de Cannes, d’où elles produiront près de 120 heures de direct.

Pendant toute la durée du festival, les antennes réaliseront des émissions en direct, des reportages, des interviews… depuis les studios installés au Majestic Barrière et au Kiosque à musique.

Le Prix France Culture Cinéma, présidé cette année par Sandrine Bonnaire, sera remis à une personnalité du cinéma pour la qualité de son œuvre ou la force de son engagement samedi 23 mai à 12h.

France Inter

Jeudi 14 mai : Le 7/10 de Nicolas Demorand

Vendredi 15 et vendredi 22 mai à 17h : On aura tout vu de Christine Masson et Laurent Delmas

Lundi 18, mardi 19, mercredi 20 et jeudi 21 mai à 9h10 : Esprit critique de Vincent Josse

Jeudi 21 et vendredi 22 mai à 11h : Le Fou du roi de Stéphane Bern

Dimanche 24 mai dès 19h30 : Le Masque et la Plume spécial Palmarès de Jérôme Garcin, avec Eva Bettan.

Sur franceinter.com : un dossier spécial avec réécoute et podcast des émissions cannoises et le blog des journalistes de France Inter en direct de la Croisette.

France Inter partenaire avec Fip de la Quinzaine des Réalisateurs.


France Info

Mercredi 13 mai : La cérémonie d’ouverture du festival avec Florence Leroy et Fabrice Leclerc

Du mercredi 13 au vendredi 15 et du lundi 18 au vendredi 22 mai :
Le journal du festival de Florence Leroy à 5h50, 7h25, 10h40 et 18h50
Portraits de Jean-Baptiste Urbain à 12h55, 16h20, 19h55 et 21h20
Tête d’affiche de Jean-Mathieu Pernin à 17h50, 20h15
Sortie de film de Jean-Mathieu Pernin à 22h50

Les samedis 16 et 23 mai et les dimanches 17 et 24 mai :
Le Journal du festival de Florence Leroy à 5h20, 7h20, 8h15 et 15h15
Portraits de Jean-Baptiste Urbain et les reportages de Jean-Mathieu Pernin

Dimanche 24 mai dès 19h30 :
Soirée de clôture du festival avec Jean Leymarie, Florence Leroy, Jean-Baptiste Urbain et Fabrice Leclerc de Cinélive – Studio Magazine.

Sur france-info.com : Le Journal de Cannes - le film du jour, l’actualité de la croisette, les stars… le festival en sons et en images.


France Bleu

Jeudi 14, vendredi 15 et du lundi 18 au vendredi 22 mai de 12h30 à 12h40 : Jean-Pierre Bergeon, le Monsieur Cinéma de France Bleu, dans France Bleu Midi.

Les samedis 16 et 23 mai à 12h45 et à 19h15 : Le Mag Cinéma de Jean-Pierre Bergeon.


France Bleu Azur

Du mercredi 13 au vendredi 15 et du lundi 18 au vendredi 22 mai de 16h30 à 19h : une émission spéciale festival présentée par Stéphane Couraud

Du mercredi 13 au dimanche 24 mai à 8h45 : Le Journal du festival d’Adrien Mangano.

France Bleu Alsace

Du mercredi 13 au vendredi 15 et du lundi 18 au vendredi 22 mai à 8h40 et 17h40 : Le Journal des sorties spécial Cannes d’Anne-Claire Cieutat

Les dimanches 16 et 23 mai à 16h : Le magazine du cinéma d’Anne-Claire Cieutat.

France Bleu Provence

Vendredi 15 mai de 11h à 12h30 : Emission spéciale festival présentée par Laurent Menel.



France Culture

Du mercredi 13 au dimanche 24 mai à 18h : les chroniques d’Antoine Guillot.

A retrouver également sur franceculture.com

Vendredi 15 et vendredi 22 mai à 7h : Les Matins d’Ali Baddou

Lundi 18, mardi 19, mercredi 20, jeudi 21 et vendredi 22 mai à 12h : Tout arrive d’Arnaud Laporte

Mercredi 20 mai à 18h : Le rendez-vous de Laurent GoumarreSamedi 23 mai à 15h : Les nouveaux samedis de Matthieu Garrigou-Lagrange

Et aussi… L'Avventura de Laure Adler et Projection Privée de Michel Ciment (dates à confirmer).

Fip

La radio de toutes les musiques marque le coup d’envoi du Festival en organisant, mercredi 13 mai à partir de 7h, une journée spéciale Bandes originales de films pour revivre en musique les plus beaux moments de cinéma.

FIP partenaire avec France Inter de la Quinzaine des Réalisateurs.



Le Mouv’

Jeudi 21 mai de 17h à 20h : émission spéciale animée par Jean Zeid et Emilie entourés des nouvelles personnalités de l'antenne du Mouv' : Tania Bruna Rosso, Hi-Tekk et Nikkfurie (du groupe de Hip-Hop La Caution), Christophe Crenel et Aïda Touihri.

Lundi 18, mardi 19, mercredi 20 et vendredi 22 mai de 17h à 20h : Lemouv.com de Jean zeid avec ses invités en duplex de Cannes.