lundi 18 mai 2009

La rencontre d'une vie

Ce soir j'ai réalisé un de mes rêves les plus fous.

J'ai rencontré mon idole Evangeline Lilly, elle était juste à quelques mètres en dessous de moi. En effet, j'étais au balcon alors qu'elle représentait la marque l'Oréal quelques mètres plus bas.

Dès la fin du film "Looking for Eric" (dont je ne me souviens pas car j'étais trop contente) je me suis faufilée vers le bout des gradins pour optimiser mes chances de la voir.

Puis, alors que l'équipe du film quittait doucement la salle je l'ai interpelée "Evangeline, Evangeline", mais elle cherchait en bas, elle ne pensait pas que c'était en haut qu'on l'appelait. J'ai alors redoublé d'efforts pour me faire entendre "Evangeline" et c'est là qu'elle a levé ses superbes yeux verts vers moi. Je l'ai alors remerciée d'avoir répondu à mes lettres que j'avais envoyées pour la féliciter pour son rôle dans la série "Lost":"Thank you so much for your letters" ai-je crié. Elle n'a d'abord pas compris de quoi je parlais, mais a finalement acquiescé et est partie avec les autres.

Je tremblais de partout, essayant de reprendre mes esprits pour pouvoir enfin sortir de la salle. J'avais vraiment les larmes aux yeux. Ce soir là, un rêve s'est réalisé, après 5 ans d'attente...

Eva Klein

Taking Woodstock de Ang Lee

Ang Lee raconte la naissance du festival de Woodstock...

Ce sont les à cotés qui sont principalement montrés.

C'est par le plus grand des hasards que ce festival s'est produit dans ce petit village perdu. Les instigateurs du projet ont bien caché leur jeu, de 7000 entrées prévues, on est vite monter à 100000 tickets vendus, puis, devant le succès, le festival est devenu gratuit...

C'est au travers des yeux d'un fils d'hôteliers que l'on suit le tout. Il va découvrir des plaisirs encore insoupçonnés...

Les dialogues et les situations sont drôles, la venue de 500000 hippies dans ce petit village va bouleverser le quotidien de tous....

Une vraie bouffée d'oxygène, la BO est fabuleuse, le public s'enflamme!

Le retour à la société de consommation est rude et pourtant bien réel, tout cela ne fût qu'un rêve...

ODINARY PEOPLE

Ordinary People, film réalisé par Vladimir Persic retrace la vie très déboussolante des soldats serbes pendant la guerre. Vladimir P. veut montrer à travers ce film la dureté de la répression et des actes que doivent accomplir ces soldats ainsi que leur réticence face à des exécutions arbitraires.
C'est ainsi qu'il nous présente ce jeune soldat Dzoni (Relja Popovic) qui ne veut pas participer aux fusillades et qui finit par abattre un adolescent. Vladimir P. a surtout insisté sur les sentiments des personnages en faisant beaucoup de gros-plans et de plans fixes très très très longs, ce qui nuit certainement à son propos.

J'ai tué ma mère de Xavier Dolan




Film québecois de xavier Dolan, première mondiale, premier film

Levés très tôt ce matin, nous ne le regrettons pas!

Première surprise: Roschdy Zem était présent en tant que président du jury pour lequel ce film concourt: la Quinzaine des Réalisateurs.
Hubert, adolescent de 16 ans, vit une période difficile balancé entre l'amour et la haine pour sa mère.

Ce film tragi-comique déploie la complexité des relations mère-fils, avec des références psychanalytiques très présentes, une réalisation surprenante (notamment des champs-contrechamps originaux), des dialogues hilarants, des personnages tous attachants. Ces relations sont tellement "vraies" qu'elles résonnent en nous, au plus profond de nous mêmes et nous bouleversent.

A la sortie du film, seconde surprise, possibilité nous étaient proposée de rencontrer l'équipe... Avec Anne Dorval, leur Catherine Deneuve!

Troisième surprise: l'acteur principal est aussi le réalisateur, le scénariste, producteur ... et il a 19 ans!
Mais attention, le jeune homme est d'une maturité surprenante et en même temps très surpris d'être "à Cannes".

Il se prête volontiers au jeu des questions -réponses. On découvre ainsi les références qui l'ont construit, Magnolia de Paul Thomas Anderson, qui lui a donné l'inspiration pour une des scènes qui a été applaudie durant le film! My own private Idaho, un son de distorsion lui évoque la distorsion ressentie par son personnage... Son film est aussi rempli de références littéraires et picturales (Cocteau, Pollock, Musset). Il a bien décrit ses intentions liées aux procédés utilisés, confirmant qu'il s'agit d'un film très construit et maitrisé.


Un moment magique comme il en est parfois à Cannes. Ce réalisateur promet!


Une partie de l'interview sera mise à disposition très prochainement.



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