dimanche 17 mai 2009

L'armée du crime de Guédiguian






Ce soir, pas de marche rouge pour les élèves de l'option cinéma audiovisuel du lycée Lambert!

En effet, nous avions obtenu des invitations à la salle de projection du 60ème, à l'arrière du palais des festivals. Après une heure et demi d'attente, nous étions assez bien placés pour faire partie des chanceux qui allaient pouvoir regarder le dernier film de Robert Guédiguian, L'armée du crime. Après Rouge Midi, Marius et Jeannete, Le voayge en Arménie, Lady Jane etc... Guédiguian se plonge dans le début de l'occupation, dans un film qui adopte un point de vue historique qui n'a pas souvent été montré au cinéma: le rôle des résistants communistes français d'origine étrangère (Main d'Oeuvre d'Immigrés dirigé par Missak Manouchian). Les personnages héroïques dont on suit l'histoire dramatique sont joués par d'excellents acteurs (Simon Abkarian, Virginie Ledoyen, Pierre Stévenin, JP Daroussin etc...).
Et ILS ETAIENT LA, à 5 mètres de nous. La surprise était que le réalisateur était parmi nous.

Le film reconstitue brillamment la France d'avant guerre et la transition est brutale vers l'occupation allemande, cependant l'image reste belle, comme la France à l'époque. Les allemands et les français cohabitent, il y a du soleil, les bords de scènes sont magnifiques... Jusqu'à ce que, l'horreur de l'idéologie allemande, l'antismétitisme notamment, ressurgisse et contamine la France, jusqu'à la rafle du Vel' d'Hiv (13000 juifs déportés entre Paris et sa banlieue) organisée par les français du gouvernement de Vichy.

Standing ovation.

Ordinary people, Vladimir Periscic, film Serbe.

Tôt le matin.Un bus avec sept soldats roule vers une destination inconnue.

Parmi les passagers se trouve Dzoni, une jeune homme de vingt ans. Il est nouveau dans cette brigade qu'il a du mal à intégrer. Le bus arrive devant une ferme abandonnée, entourée d'un champ. Dzoni inquiet par le mystère de leur mission, essaie de savoir ce que l'on attend d'eux. Pas de réponse. L'attente commence, dans un champ brûlé par le soleil. Un bus s'approche, transportant des hommes blottis les uns contre les autres. Le commandant de l'unité explique à ses recrues que ces prisonniers sont les ennemis.

Avis d'Isabelle et Jérôme: un film ennuyeux, dépourvu d'intérêt cinématographique sur un sujet grave qui réussit la performance de ne susciter aucune émotion ni aucune réaction, à part une grosse envie de s'assoupir. La longueur des plans est hallucinante.
Il y a quand même des choses à dire: la guerre demande beaucoup de froideur dans tous les actes commis, le risque de démence est trop grand. La longueur des plans peut suggérer l'ennui que ressentent les soldats. Les êtres humains les plus inoffensifs peuvent devenir de froids meurtriers, soit. Le manque d'émotion est tel qu'on peut se poser la question de ce qu'a voulu montrer le réalisateur.

Analyse filmique du long métrage « Apron strings »

Apron strings (cordon bleu) est un film néo-zélandais de Sima Urale avec Laïla Rouass dans la sélection « cinéma des antipodes ».

Synopsis :

La gastronomie et l'amour s'enchevêtrent dans ce conte ou deux mères doivent affronter les secrets et les incompréhensions du passé afin d'en libérer leurs fils.
Ce film raconte l'histoire de deux familles différentes qui sont liés par le « rejet » d'un des deux membre de la famille. Il soulève plusieurs problématiques comme le racisme sous différentes formes : lorsque Michael annonce à sa tante qu'il est homosexuel, ainsi que lorsque la soeur de Barry accouche d'un enfant noir. La mère a une réaction de rejet, elle n'accepte pas son petit fils. L'auteur montre aussi certains vices de la société comme la dépendance aux jeux et à l'alcool, dépendances personnifiées par Barry.
Dans Apron strings, les couleurs ont un rôle essentiel pour montrer le contraste entre la culture des deux familles.
Chez la famille indienne, les couleurs, les décors et les costumes sont plutôt de couleurs chaudes. En effet, Tara, la tante de Michael, est toujours vêtue de saari de couleur des épices.
Chez l'autre famille, l'ambiance est beaucoup plus traditionnelle. Les couleurs sont ternes et froides et traduisent une volonté de préserver la tradition et montre le manque de piment dans leurs vies. On peut voir que la mère de Barry est toujours habillée de façon banale avec des couleurs pâles comme le vieux rose ou le bleu clair.

Les personnages :
Barry est un personnage qui n'a pas de réel but dans la vie, il passe son temps à jouer et à boire alors que Michael est un personnage à la recherche de ses origines, de son passé, qui vont par la suite lui permettre de construire son avenir sur un passé connu, sur des bases solides.

Les plans :
L'enchainement des plans se fait par cut, cela permet de faire le parallèle entre les deux familles. En effet, lorsque la mère de Michael déclare à sa soeur « rien n'a changé », le plan passe sur la famille de Barry pour montrer que dans cette famille là rien n'a changé: le fils joue toujours et dépense encore son argent dans l'alcool.

La dernière séquence de plan montre le lien entre les deux familles, grâce à une longue suite d'images montrant tour à tour la nourriture et les boissons de traditions différentes. Cela prouve que même dans les familles de cultures différentes, les problèmes sont souvent les mêmes.

Les dialogues sont abondants mais n'ont pas de particularités.On peut remarquer l'utilisation de musique indienne lorsque les plans montrent la famille Indienne, alors que des musiques plus sobres et calmes sont utilisées pour la famille traditionnelle. Cela caractérise le manque d'entrain et de piment dans leur vie. On peut voir cela lors de l'anniversaire de la grand mère qui, dans la famille de Barry se fait dans le calme, alors que dans la famille de Michael l'anniversaire est festif.



AVIS PERSONNEL:
Le rapprochement et la mise en valeur des différentes cultures a beaucoup plu aux élèves car cela a permit de faire passer un certain message de tolérance. Le manque d'action a parfois été long, cela nous a laissé en attente jusqu'à la fin qui a été surprenante et intéressante.

Le Tzar de Pavel Lounguine

Date de visionnement et sélection : le 17.05.09
Résumé / synopsis: biographie d'un tzar , Ivan le terrible
enjeux du film / message / problématique de l'auteur: Retrace la vie et la religion de Ivan le terrible, tzar de Russie .
caractéristiques cinématographiques : Organisation du film par chapitre, alternation d'une voix off ( prière intérieur à Dieu)
mise en scène de l'auteur / parti pris / choix esthétique: Musique pesante( montre la graviter de la situation de la russie sous l'empire du tzar Ivan le terrible et de sa garde rapprochée les chiens ), reconstitution historique des paysages, beaucoup de figurants, mise en scène historique
couleur / noir et blanc: contraste des couleurs: personnages sombres sur neige blanche
caractéristiques des personnages: Unis à la religion, barbares, se méfiant de tout le monde
point de vue et cadrage: personnages non centrés, contraste entre deux scène mises en parallèle, plan varier ( va du plus générale au plus precis: avancement) nombreux travelling
mouvements de caméra: fixe
décors intérieur / extérieur: Décor historique, le film se situe en russie sous l'empire du tzar Ivan le terrible
bande son dialogues / bruitages / musique:film en VO sous titré, voix off au début des chapitres, nombreux cris de torture, de pas de cheval, musique dominante
avis personnel : éviter les jugements de valeur, dire en quoi ce film vous a plu ou pas, mettre en valeur au moins un élément stylistique pertinent par rapport au message délivré par exemple série de plans serré sur les visages des personnages pour nous faire pénétrer dans leur intimité

Le film nous a plus malgré quelques scènes violentes reproduisant la barbarie de l'empire russe à cette époque. Les acteurs, russes, étaient pertinent : ceux-ci racontant leur histoire, apparaissaient vrais, ce qui illustre le pouvoir de ce film, de cette recherche historique et d'une direction exemplaire de la part de ce réalisateur.
Nous étions les deux seules a avoir pu accéder à ce film pour un premier visionnement dans une grande salle. L'excitation et la surprise étaient ainsi a leur comble, et nous ne fûmes pas déçues.

Charlotte et Julie

Le Tzar de Pavel Lounguine

Date de visionnement et sélection : le 17.05.09
Résumé / synopsis: biographie d'un tzar , Ivan le terrible
enjeux du film / message / problématique de l'auteur: Retrace la vie et la religion de Ivan le terrible, tzar de Russie .
caractéristiques cinématographiques : Organisation du film par chapitre, alternation d'une voix off ( prière intérieur à Dieu)
mise en scène de l'auteur / parti pris / choix esthétique: Musique pesante( montre la graviter de la situation de la russie sous l'empire du tzar Ivan le terrible et de sa garde rapprochée les chiens ), reconstitution historique des paysages, beaucoup de figurants, mise en scène historique
couleur / noir et blanc: contraste des couleurs: personnages sombres sur neige blanche
caractéristiques des personnages: Unis à la religion, barbares, se méfiant de tout le monde
point de vue et cadrage: personnages non centrés, contraste entre deux scène mises en parallèle, plan varier ( va du plus générale au plus precis: avancement) nombreux travelling
mouvements de caméra: fixe
décors intérieur / extérieur: Décor historique, le film se situe en russie sous l'empire du tzar Ivan le terrible
bande son dialogues / bruitages / musique:film en VO sous titré, voix off au début des chapitres, nombreux cris de torture, de pas de cheval, musique dominante
avis personnel : éviter les jugements de valeur, dire en quoi ce film vous a plu ou pas, mettre en valeur au moins un élément stylistique pertinent par rapport au message délivré par exemple série de plans serré sur les visages des personnages pour nous faire pénétrer dans leur intimité

Le film nous a plus malgré quelques scènes violentes reproduisant la barbarie de l'empire russe à cette époque. Les acteurs, russes, étaient pertinent : ceux-ci racontant leur histoire, apparaissaient vrais, ce qui illustre le pouvoir de ce film, de cette recherche historique et d'une direction exemplaire de la part de ce réalisateur.
Nous étions les deux seules a avoir pu accéder à ce film pour un premier visionnement dans une grande salle. L'excitation et la surprise étaient ainsi a leur comble, et nous ne fûmes pas déçues.

Charlotte et Julie

Cinéma classique: "Redes"

Ce moyen-métrage à été vus par Robin et Cyril le dimanche 17 avril, à la salle Bûnuel. Il sagit d'un film d'archive Américano-Mexicain restauré de manière inédite par l'International Cinéma Fondation, société de restauration de cinéma de patrimoine crée par Martin Scorses (dont le directeur était prsent).
Le film, d'une durée d'environ 45 minutes, est en noir et blanc, et est sonorisé. Il conte l'histoire d'une communauté de pêcheurs brézilliens qui subsistent avec difficultée, exploités par un commercial sans scrupule qui rémunère une misère le fruit de leur pêche. L'un d'eux, après que son fils est été emporté par la maladie faute d'avoir pu payer les soins médicaux, décide de lutter, et exorte les autres pêcheurs à la révolte. Se forme alors deux groupes, l'un favorable à cette idée, l'autre déjà résigné. Ces deux clans s'affrontent, et le jeune homme est tué dans la bataille. Le film se termine sur la résolution d'un accord de paix entre les deux bandes, qui acceptent de se battre ensemble contre l'exploitant.

Le film a à nos yeux présenté un interret certain, dans la mesure ou il s'agit de cinéma d'archive, donc différents des film que l'on trouve traditionellement au festival. Le sénario en lui même ne semble pas exeptionel, car le theme central est à notre epoque un peu délavé: une communautée opressée, une révolte avec un meneur dynamique... Mais gardons à l'esprit qu'il sagit d'un film ancien, il faut donc y porter un regard différent. Ainsi, si le film ne nous à pas fait le même effet qu'un film à la réalisation plus moderne, nous avons tout de même apprécier de pouvoir découvrir une piece de patrimoine filmique international, que l'on à pas formcement l'occasion de visionner ailleur. Un petit "flash-back" appréciable au milieu de ce festival de modernité...

Cyril Blanc-Lapierre

Voyage à rallonge mais animé



... par un DJ en bonne forme. (DJ Walter, énergie maximum)
Et non, il n'y avait pas de clandestins parmi nous seulement deux élèves non réveillés qui ont oublié de répondre à l'appel de leurs noms.
Pas de réduction en vue, nous sommes bien 42 plus 3 accompagnateurs.
Urant le voyage, un bouchon monstre (à l'entrée du Gothard) nous a empêchés d'arriver à l'heure prévue initialement. Il est 19h et nous sommes toujours en Italie, mais la musique à supporter la faim (YMCA, We will rock you et un superbe solo de Léo sur Heartbreacker de Will.I.Am, Aznavour, Cindy lauper, BB Brunes, Helmut Fritz...)pas très ciné tout ça!
Little Miss Sunshine de Jonathan Dayton et Valerie Faris ainsi que Les promesses de l'ombre de David Cronenberg ont enrichi (un peu) notre culture cinématographique.
Les pauses (obligatoires pour le chauffeur et agréables pour nous) nombreuses ont permis de ne pas subir un voyage trop pénible d'autant que la grande bleue accompagne les 150 derniers km.
Le rooming est fait, tout le monde est content...
Dès demain matin, premier film à 9h00, a demain donc!