mercredi 20 mai 2009

PEN-EK RATANARUANG Nymph

Film Thaïlandais annoncé comme d’horreur et d’épouvante, Nymph débute par un long plan séquence en vision subjective. Au rythme d’une respiration lente, la caméra vogue au ras du sol et au-dessus des branchages, évoquant le regard d’une créature. Nous devinons un viol et des cadavres. L’ambiance est installée, le suspens prend, nous nous attendons à chaque instant que quelque chose se passe…mais rien n’arrivera jamais !
Une heure trente plus tard, nous restons perplexes : entre mythologie et fantastique, le film métaphorise l’errance d’une femme prise entre deux hommes. Réel et illusion se mêlent dans cette histoire parfois incompréhensible. Nous sommes perdus, nous ne pouvons distinguer l’action de l’illusion.
Intéressant dans le fond, par son questionnement sur le couple, la fidélité et l’éternité. L’actrice lasse par sa mollesse et son inexpressivité.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire